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Laure Mondet
Responsable de la communication
Dans un contexte de crise du secteur de la Petite enfance (manque de places, affaires de maltraitance, dérives du secteur lucratif privé) la question du coût est déjà très importante pour les familles. Les données sur le coût des modes d’accueil collectif ou individuel ne sont plus documentées depuis 10 ans, alors que les aides publiques ont été rabotées et que le contexte économique s’est aggravé ; c’est pourquoi l’Unaf a mené l’enquête auprès de 600 parents.
La dernière enquête officielle sur le reste à charge lié à l’accueil du jeune enfant pour les parents date de 2015 sur des données 2013, il y a donc plus de 10 ans. Depuis, se sont succédé : de nombreuses restrictions sur les aides publiques, des hausses successibles des tarifs dans les crèches en sus de l’inflation, l’essor des micro-crèches PAJE aux tarifs moins encadrés, et une baisse du nombre d’assistantes maternelles ce qui a pu conduire à la hausse de leurs tarifs. Tous ces événements ont augmenté le coût pour les parents, sans que cette réalité ait été chiffrée. Les Pouvoirs publics n’ont pas pris la mesure des conséquences défavorables en chaine pour les jeunes familles.
Dans le futur « Service public de la Petite enfance », les places devront être disponibles sur le territoire, de qualité pour assurer la sécurité des jeunes enfants, mais aussi abordables financièrement pour les parents. L’enquête que nous avons menée démontre que le coût de l’accueil contraint déjà fortement les familles.
Notre enquête a été menée en ligne en mai 2024 auprès de 600 parents d’enfants de 0 à 3 ans :
Des parents en emploi ayant besoin de beaucoup d’heures d’accueil, vivant dans des zones aux tarifs plus élevés, ou ayant de jeunes enfants d’âges rapprochés, sont confrontés à des restes à charge bien plus élevés et pouvant dépasser les 1 000 € par mois.
Notre enquête montre l’impact du reste à charge lié à l’accueil du jeune enfant sur la vie des familles et sur leur budget :
Dans un contexte de chute des naissances et de pression sur le pouvoir d’achat des familles, il serait inimaginable que le chemin vers le Service public de la Petite enfance rende financièrement inabordables les modes d’accueil et écarte des parents (notamment les mères) de l’emploi.
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